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Que sont les xenobots ? Notre définition

Que sont les xenobots ? Notre définition

Ils sont plus petits qu’un millimètre et ne sont en fait qu’un amas de cellules : Les xénobots. Des scientifiques de l’Université du Vermont et de l’Université Tufts sont parvenus, dès le début des années 2020, à fabriquer de petits robots en matière organique à l’aide de cellules souches de la grenouille à griffes lisses (en latin : Xenopus laevis). La combinaison de cellules actives et passives et d’une forme calculée par ordinateur permet de les concevoir pour différentes applications. Le groupe de chercheurs autour de Sam Kriegman et Douglas Blackiston a fait une nouvelle découverte révolutionnaire : Les xénobots sont également capables de s’auto-reproduire.

La création d’un organisme artificiel

Les xénobots sont constitués d’une combinaison de cellules de peau et de cellules de muscle cardiaque. Alors que les cellules de la peau servent à former la forme du corps, les muscles cardiaques sont responsables de la locomotion : Grâce à leur propriété de contraction continue, les xénobots peuvent ainsi être mis en mouvement et se déplacer de manière autonome. Le fonctionnement des robots organiques, leur quasi-programmation, résulte de leur forme et de la répartition des deux types de cellules : selon le type d’utilisation, un ordinateur calcule à l’aide d’une intelligence artificielle la forme nécessaire et les cellules qui y sont positionnées. Pour créer un xénobot, les cellules sont d’abord combinées entre elles dans un incubateur et, de par leur nature, se collent les unes aux autres en l’espace de quelques jours. La forme est ensuite élaborée à la main, à l’aide de minuscules pinces et d’électrodes.

Outre les cellules contractiles du muscle cardiaque, les xénobots peuvent également être dotés de cils : Il s’agit de fines protubérances en forme de cheveux sur l’enveloppe cellulaire. Ils servent d’une part à la locomotion – un xénobot peut ainsi nager – et d’autre part à la perception de signaux de l’environnement. C’est ainsi qu’il a déjà été possible de faire en sorte que les organismes changent de couleur lorsqu’ils sont exposés à une lumière bleue.

Les xénobots tirent d’ailleurs l’énergie nécessaire à leurs mouvements de la graisse et des protéines de leurs propres cellules. Une fois celle-ci épuisée, ils cessent leur activité et meurent. Ces cellules mortes sont alors biodégradables et pourraient être absorbées par l’organisme humain en vue d’une utilisation médicale. Leur énergie est actuellement suffisante pour environ une semaine, les xénobots contrôlés par les cils étant actifs plus longtemps que les versions contrôlées par les muscles.

Autoguérison et multiplication

L’une des caractéristiques des xénobots est leur capacité d’autoguérison : si l’on coupe leur forme, les interfaces se recollent d’elles-mêmes. Les derniers résultats de la recherche leur attribuent désormais aussi la capacité de se reproduire eux-mêmes. Lors d’une expérience, des cellules souches embryonnaires de grenouille ont été placées dans une solution saline, ce qui a permis à ces cellules de se regrouper en petites grappes sphériques. Avec la formation de cils au bout de trois jours, elles étaient désormais capables de se déplacer dans la solution. Les xénobots ainsi formés se sont vus ajouter des cellules souches en vrac, qu’ils ont ensuite balayées pour former de petits amas de cellules. Ces amas de cellules ont donné naissance à de nouveaux robots flottants, également capables de se reproduire.

Les scientifiques ont observé ce type de reproduction par hasard et ne l’ont pas généré volontairement. Ils ont cependant ensuite étudié à l’aide de l’ordinateur quelles conditions favorisaient le mieux ce processus. Deux domaines ont été examinés : d’une part, des facteurs externes tels que la température et la composition de la solution saline et, d’autre part, la forme spécifique du xénobot. L’ordinateur a examiné un total de 6000 formes possibles et est arrivé à la conclusion suivante : la forme la plus adaptée à la reproduction ressemble à un tore avec une bouche ouverte, comme un Pac-Man. Dans les meilleures conditions possibles, ils ont réussi à maintenir la reproduction pendant cinq générations.

Un potentiel pour l’avenir

Pour l’instant, ces petits robots organiques ne peuvent pas vraiment faire grand-chose et n’offrent aucune utilité pratique, mais ils laissent entrevoir ce qui pourrait être possible à l’avenir. Quelques domaines d’application s’ouvriraient notamment à la médecine : Il serait par exemple possible de transporter des médicaments à leur destination ou de gratter la calcification des artères sur les parois des vaisseaux sanguins. On pourrait également imaginer la localisation de cellules cancéreuses, de contaminations radioactives ou d’autres agents pathogènes. Pour ne pas être rejetés par le système immunitaire humain, ces organismes devraient toutefois être construits à partir de cellules souches humaines. Mais on pourrait également trouver des applications en dehors de la médecine : L’Université du Vermont y voit par exemple une possibilité de pêcher les microplastiques dans les océans.

Source: Fast Company
Quelle est l’histoire de la société de paiement Worldline ?

Quelle est l’histoire de la société de paiement Worldline ?

Dans le domaine des services de paiement et de transactions financières, le groupe français Worldline est aujourd’hui leader du marché en Europe et 4e au niveau mondial. Comment en est-on arrivé là ? Comment se présente la croissance de cette entreprise au fil des années ?

Les premières années avec le mérite de la carte bleue

Worldline débute sous le nom de Sligos en 1972 et est fortement liée à l’apparition de la Carte Bleue, la carte de débit française classique des décennies suivantes. Il s’agissait de la fusion de Cegos Informatique (existant depuis 1962) et de Sliga (la société de traitement des données au sein du Crédit Lyonnais depuis 1970) en une nouvelle société de paiement, toujours contrôlée par l’une des plus grandes banques de France, le Crédit Lyonnais. La Banque de France a confié à Sligos le développement des processus de paiement de la Carte Bleue et, peu après, en 1975, Sligos traitait déjà 2,5 millions d’opérations de paiement par an. En 1980, ce chiffre était passé à 30 millions par an ; la carte bancaire s’était imposée à grande échelle. Dans les années quatre-vingt, Sligos a misé sur le développement de la puce électronique et a introduit les opérations de paiement par carte ‘intelligentes’, qui fonctionnaient avec des numéros de pin pour l’autorisation, ce qui a entraîné le déclin progressif de la procédure de lecture de la bande magnétique et de la signature manuelle. A la fin de la décennie, 50 millions de cartes bancaires du type national ‘Carte Bleue’ étaient émises. L’acceptation nationale d’un moyen de paiement électronique en France était donc en principe réussie. La France était à l’avant-garde de la popularisation des cartes à puce en Europe. Mais ce n’est qu’en 2003, avec l’alignement sur la norme internationale EMV, que les Cartes Bleues ont obtenu une possibilité d’utilisation au-delà des frontières nationales. En 2010, elles ont disparu au profit de Visa.

L’expansion à l’étranger et la fusion avec Axime pour former Atos

L’expansion de Sligos (future Worldline) au-delà des frontières françaises a débuté dans les années 90, avec l’acquisition de la société britannique Signet en 1991. D’autres acquisitions ont eu lieu en Allemagne (groupe Marben), en Italie et en Espagne jusqu’au milieu des années 90. Dans une phase de restructuration et de vente de certains secteurs, comme celui de la production de cartes à puce, l’événement majeur suivant dans l’histoire de Sligos a été sa fusion avec son concurrent Axime en 1996, sur proposition de ce dernier. Sous son ancien nom de Sodinforg (avant 1993), Axime était devenu le troisième plus grand développeur de systèmes de paiement par carte à puce en France. Axime avait également connu une ascension constante dans le secteur des paiements électroniques grâce à l’acquisition d’autres entreprises similaires à Sligos, mais cela ne nous intéresse pas ici. Axime s’est surtout fait un nom dans le secteur boursier avec des logiciels et des systèmes électroniques. Après la fusion, Sligos et Axime ont pris le nom d’Atos en septembre 1997.

A la pointe du continent avec le nom Atos

Après la fusion, d’autres mesures de réorganisation ont été prises, avec la création de quatre secteurs clés : Services, Multimédia, Outsourcing et Intégration de systèmes. Les activités qui ne correspondaient pas à ces quatre secteurs ont été cédées. Il s’agissait notamment de sociétés de vente de matériel informatique, de marketing direct et de développement de logiciels pour l’interconnexion de réseaux. Sesam (Italie) a été rachetée et une autre fusion importante a transformé Atos en Atos Origin en 2000, après le rachat d’Origin (issu de Royal Philips Electronics). Le groupe pouvait alors se targuer d’être devenu le numéro 3 des entreprises informatiques en Europe, avec un chiffre d’affaires annuel de 2,8 milliards d’euros. A cette époque, la tendance était de combiner l’intégration de systèmes avec des services de conseil. C’est pourquoi KPMG Consulting, avec ses activités au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, a été intégrée au groupe en 2002. La même année, l’acquisition de la quasi-totalité des activités informatiques de KPN, pour une valeur d’un milliard d’euros, a constitué une opération importante aux Pays-Bas. Fin 2003, Atos Origin a acquis SchlumbergerSema, le leader des services informatiques dans le domaine de l’industrie pétrolière. Cela devait ouvrir la porte à la pénétration du marché chinois, car SchlumbergerSema apportait d’importants contrats d’assistance, à savoir avec six des dix banques chinoises existantes qui émettaient des cartes de crédit. Sur cette base, Atos Origin prévoyait de poursuivre son expansion en Chine et d’y quadrupler ses activités d’ici 2006. C’est en 2004 que le nom Worldline apparaît pour la première fois, lorsqu’Atos crée une nouvelle division pour ses services de paiement et ses services en ligne, sous le nom d’Atos Worldline.

Atos Worldline grandit jusqu’à l’autonomie

Deux sociétés belges sont entrées dans le giron d’Atos Worldline en 2006 : Banksys et BCC. La première était responsable de la sécurisation des paiements électroniques en Belgique, la seconde réglait les systèmes de paiement pour Visa et MasterCard en Belgique. Cette transaction représentait un ordre de grandeur de 309 millions d’euros de chiffre d’affaires. Le directeur général Bernard Bourigeaud, qui présidait aux destinées d’Atos depuis l’époque d’Axime, a passé la main à l’automne 2007 à Philippe Germond, qui a occupé ce poste jusqu’en 2008, pour ensuite laisser la place au CEO d’Atos de longue date Thierry Breton (jusqu’en 2019, aujourd’hui commissaire européen au marché intérieur). En 2010, Atos Worldwide a reçu d’Inde, pour 100 millions d’euros, Venture Infotek, qui gère les processus de paiement entre les commerçants, les banques et l’administration de ce pays. L’année suivante, la division des services informatiques de Siemens a rejoint Atos Worldline, suivie en 2012 par Quality Equipment, une entreprise néerlandaise spécialisée dans les paiements électroniques. En 2013, Thierry Breton a estimé que Worldline était suffisamment importante pour que cette activité bénéficie d’une plus grande autonomie au sein d’Atos, tandis que la maison mère Atos Origin restait actionnaire à 100 % de cette filiale externalisée Worldline.

Détachement d’Atos et dernières étapes de la croissance

Les efforts d’expansion continue se sont poursuivis sous le nom le plus récent : une fois de plus, une entreprise néerlandaise a été la cible d’une acquisition ; Equens a rejoint Worldline en novembre 2015, même si, dans un premier temps, seuls 64 % de la nouvelle equensWorldline appartenaient à Worldline elle-même. À l’été 2017, le suédois Digital River World Payments est entré dans le giron des Français de Bezons, le quartier général de Worldline en périphérie de Paris, pour 37 millions de dollars. Ensuite, c’est la société lituanienne First Data Baltics qui a été absorbée pour 73 millions d’euros. Ces acquisitions font toutefois pâle figure face à l’achat suivant de SIX Payment Services, la branche de services de paiement de la Bourse suisse, ce qui a valu à Worldline 2,3 milliards d’euros. Cette transaction en mai 2018 aurait permis à Worldline d’augmenter son chiffre d’affaires de 30 %. L’année suivante, Worldline est devenue totalement indépendante de sa maison mère Atos, dont les parts sont tombées à 27 %, grâce à un remaniement de son actionnariat. Les dernières acquisitions importantes ont concerné Ingenico, le leader mondial dans le domaine de la fabrication d’appareils pour les paiements électroniques (février 2020) et le prestataire de services de paiement en ligne est-européen GoPay (avril 2020). C’est également ce que montre l’analyse de l’action Worldline. Le directeur général actuel, Gilles Grapinet, tente depuis mai 2020 de créer une alliance entre les principaux groupes européens de services de paiement numérique en formant l’organisation faîtière EDPIA, dont il est devenu le président fondateur. Actuellement, les activités de Worldline se répartissent entre les secteurs Merchant Services, Terminals-Solutions-Services, Financial Services et Mobility-E-Transactional-Services. En 2018, les services financiers ont représenté près de la moitié du chiffre d’affaires, soit un peu plus de 42 %.

Source: Worldline 
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Que fait l’investisseur américain David Blitzer avec le FC Augsbourg?

Que fait l’investisseur américain David Blitzer avec le FC Augsbourg?

Le FC Augsbourg est généralement plus calme – mais les dernières nouvelles ont tout de même suscité un intérêt national dans le monde du football : avec David Blitzer, un investisseur des Etats-Unis entre dans le club qui joue en Bundesliga. Les investisseurs en private equity de Suisse sont également importants sur les marchés d’investissement mondiaux. Le grand monde de la finance fait ainsi son entrée dans l’environnement d’Augsbourg, qui s’était jusqu’à présent surtout distingué par sa tranquillité et sa cohésion régionale. Mais qu’est-ce que Blitzer a prévu pour le FCA et comment les structures et les approches du club pourraient-elles changer ? Vous trouverez ci-dessous tout ce qu’il faut savoir sur ce coup de théâtre dans la ville des Fugger.

L’entreprise Blitzers investit 5,5 millions d’euros

Le registre du commerce indique que l’entreprise Bolt Football Holdings a investi 5,5 millions d’euros dans le FC Augsbourg. En contrepartie, l’entreprise reçoit 45 pour cent des parts qui se trouvent autour du FCA dans une société anonyme séparée. Derrière Bolt Football Holdings se trouve David Blitzer, qui devient ainsi un partenaire commercial de Klaus Hofmann, le président du club. La Hofmann Investoren GmbH détient 99,4 pour cent des actions de la FC Augsburg GmbH und Co. KGaA. C’est dans cette dernière que se trouve la division professionnelle des Fuggerstädter, qui jouent depuis 10 ans dans la plus haute ligue allemande – malgré un budget généralement plutôt faible.La Bolt Football Holdings est désormais entrée dans la GmbH de Hofmann en tant qu’actionnaire. L’entreprise basée aux Etats-Unis détient donc désormais 45% de ces parts, Hofmann lui-même 30,56%. Le reste des parts est réparti entre l’associé Thilo Sautter (4,07%) et la société Projekt Green GmbH (20,37%). Ces derniers ont réduit leurs parts afin de permettre à Blitzer et à son entreprise d’entrer dans le capital. Deux associés se sont complètement retirés dans la foulée : MAJA Vermögensverwaltungsgesellschaft et MHM Group.

Qui est David Blitzer ?

Le contexte de l’accord est que Blitzer et Hofmann se connaissent depuis environ 20 ans. L’Américain Blitzer a grandi à Scotch Plains dans le New Jersey. Il a obtenu son diplôme à la Scotch Plains-Fanwood High School en 1987 et a ensuite étudié à l’université de Pennsylvanie. Il a obtenu son diplôme avec la mention magna cum laude. Après avoir obtenu son diplôme, il a accepté en 1991 un poste au sein du Blackstone Group et est devenu Senior Managing Director & Head of Tactical Opportunities dans la métropole de Ney York City. Par la suite, il est devenu un homme d’affaires prospère, révélant un faible pour le sport.

Blitzer est copropriétaire de plusieurs clubs dans différents sports. Dans le football, il détient des parts minoritaires dans Crystal Palace, un club de la Premier League en Angleterre. En Belgique, le club de première division Waasland-Beveren appartient à 97 % au groupe Bolt depuis septembre 2020. Il intervient en outre dans deux autres clubs sportifs de deux des plus grands championnats du monde : L’homme de 52 ans détient des parts dans les Philadelphia 76ers de la ligue de basket-ball américaine NBA et dans les New Jersey Devils de la ligue de hockey sur glace NHL aux États-Unis.

Qu’est-ce qui change au sein du conseil de surveillance du FCA ?

Des changements interviennent au sein du conseil de surveillance de la KGaA autour du FC Augsbourg après l’arrivée de Blitzer. Marcus Höfl, connu en tant que manager de Franz Beckenbauer, quitte le conseil de surveillance, car son groupe MHM n’a plus de parts. Il en va de même pour Detlef Diesel, qui se retire avec la société de gestion de patrimoine MAJA. Les postes des deux membres du conseil de surveillance ne seront toutefois pas remplacés. Blitzer n’obtient pas de place au conseil de surveillance, ni aucun autre poste chez les Augsbourg. Il en va de même pour le groupe Bolt, qui ne sera plus composé que de trois personnes : Stefan Frederking, président, Thilo Sautter et Jan-Ingwer Callsen-Bracker, ancien joueur professionnel du FC Augsbourg.

Pourquoi Blitzer investit-il dans le FC Augsbourg ?

Une question à laquelle seul Blitzer peut répondre, mais il ne s’est pas encore exprimé à ce sujet. Ses intentions sont toutefois assez évidentes. Pour l’entrepreneur, l’investissement dans le FCA représente une formidable opportunité de jouer un rôle dans le football allemand, qui est globalement très difficile d’accès pour les investisseurs. Avec son groupe Bolt, il saisit chaque opportunité de générer plus d’importance dans le sport.

Le FCA est en outre considéré comme un club ambitieux et attractif, qui s’est fait remarquer par le passé par sa bonne gestion et sa place assurée en Bundesliga. Un bon investissement pour l’avenir. Son amitié avec Hofmann devrait lui avoir donné un bon aperçu du club. La dernière raison devrait être pour Blitzer tout simplement son hobby d’investir dans différents clubs de sport aux Etats-Unis et en Europe.

Quels sont les avantages de l’arrivée de Blitzer pour le FCA?

Pour le FC Augsbourg, l’arrivée de Blitzer présente également un ou deux avantages. Les habitants de la ville des Fugger peuvent surtout s’attendre à des possibilités économiques plus importantes et nouvelles, qui vont de pair avec une entreprise agissant à l’échelle mondiale. L’internationalisation est un mot-clé à cet égard. Le marketing et le sponsoring sur le marché américain sont difficiles à mettre en œuvre pour les petits clubs comme le FCA, mais Blitzer et son entreprise ouvrent des portes. L’échange de savoir-faire avec les clubs professionnels nord-américains est également une chance pour le club. Le FCA souhaite depuis longtemps être présent aux États-Unis. Un voyage aux États-Unis était prévu pour l’été 2020 dans le cadre de la préparation. Elle a toutefois été annulée en raison de la pandémie de Corona. En ces temps difficiles sur le plan financier, l’accord apporte en outre une sécurité à un club qui doit toujours bien gérer ses finances. Le club a traversé la crise de Corona sans aide de l’Etat, ce qui est remarquable avec 35 millions d’euros de pertes de chiffre d’affaires. En attendant, l’arrivée de Blitzer ne constitue pas un grand changement, car les rapports de force restent inchangés. C’est certainement un point important pour le club, qui est synonyme de tradition.

Source: Kicker 

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Qu’est-ce que la nouvelle industrie alimentaire?

Qu’est-ce que la nouvelle industrie alimentaire?

L’expression « nouvelle industrie alimentaire » désigne la partie de l’industrie alimentaire qui s’occupe des nouveaux types de produits alimentaires. Les substituts de viande végétaliens ou les aliments à base d’insectes en sont des exemples importants. Les innovations et les nouvelles tendances ne s’arrêtent pas à notre alimentation. Ces dernières années, ce qui se retrouve dans nos assiettes a pris une importance croissante. La nourriture n’est plus seulement de la nourriture. Les aliments respectueux du climat, les aliments végétaliens et végétariens et les substituts de viande jouent un rôle de plus en plus important dans le monde d’aujourd’hui. La nouvelle industrie alimentaire devient de plus en plus importante, elle définit de nouvelles tendances, elle traite de la nourriture. De nombreuses entreprises alimentaires en Allemagne s’adaptent également à cette nouvelle industrie alimentaire. L’alimentation du futur est entrée en scène il y a de nombreuses années.

L’industrie des nouveaux aliments est confrontée à un défi majeur

Ces dernières années, les thèmes du changement climatique et de la durabilité ont pris une place de plus en plus importante dans la vie. La durabilité et le climat sont également des acteurs importants de l’alimentation qui ne doivent pas être ignorés. L’industrie de la viande, en particulier, a un impact élevé sur l’environnement. Il n’est pas étonnant que la nouvelle industrie alimentaire ait pris le train en marche, en essayant de trouver une solution qui soit non seulement durable pour le climat, mais aussi saine pour les gens. L’alimentation ne sert plus seulement à satisfaire la faim. Il s’agit de la santé
Il s’agit de maintenir le corps en bonne santé, de le renforcer et de mener une vie aussi saine que possible.

Tout à fait en phase avec la tendance – le mode de vie végétalien

Les végétaliens vivent actuellement une tendance qui est plus qu’un simple mode de vie. Et la nouvelle industrie alimentaire suit également cette tendance. En renonçant à la viande, l’environnement peut être aidé, la souffrance des animaux peut être réduite. L’Allemagne, en particulier, s’est inspirée de cette nouvelle tendance. Dans aucun autre pays européen, l’alimentation végétalienne n’est aussi répandue qu’en Allemagne.
Mais il n’y a pas qu’en Allemagne que la tendance végane prend son essor. Plus d’un milliard de personnes dans le monde vivent déjà de manière végétalienne et veulent faire leur part. En raison d’une forte consommation de viande, l’environnement est pollué par des masses d’engrais et des gaz toxiques qu’il ne peut plus supporter. Il est temps pour les gens de changer leur façon de penser, de soutenir l’environnement en modifiant leur régime alimentaire. Si vous voulez avoir un impact positif sur le climat, vous ne devez pas seulement vous passer de voitures. La nouvelle industrie alimentaire y contribue aussi énormément.

Les substituts de viande jouent un rôle de premier plan

 

L’industrie des nouveaux aliments prend à cœur la protection de l’environnement. Loin de la viande conventionnelle, vers de savoureux substituts de viande. Avec le tofu, le quorn et le lupin, on a déjà découvert des options végétaliennes et végétariennes pour se régaler sans viande, ce qui ouvre l’appétit. Le grillage et le rôtissage ne sont plus depuis longtemps l’apanage de la viande. Les options sans viande sont également devenues de plus en plus populaires ces dernières années, et la nouvelle génération d’aliments reprend les tendances sans viande. L’objectif principal est de remplacer en grande partie le poisson et la viande. À l’avenir, l’accent sera mis sur les aliments riches en protéines qui apportent à l’organisme tout ce dont il a besoin.

Des insectes dans l’assiette ? Utopie ou bientôt réalité ?

Les masses de gaz toxiques et les quantités d’engrais produites par l’industrie de la viande ne pourront bientôt plus être absorbées par l’environnement. De nouvelles innovations sont nécessaires, de nouveaux modes d’alimentation. Même si cela peut sembler un peu désuet pour le moment, la nouvelle industrie alimentaire a déjà les insectes à son programme. Le grand avantage d’une alimentation à base d’insectes est avant tout de pouvoir fournir les protéines dont l’organisme a besoin en quantité suffisante. Les fermes d’insectes ne sont plus depuis longtemps une image issue des films de science-fiction. Des discussions sont déjà en cours pour savoir si l’industrie de la viande va réduire ses activités au profit des élevages d’insectes.

La qualité est également importante pour New Food

De nombreux consommateurs sont un peu sceptiques lorsqu’il s’agit de la production d’aliments durables. Dans la plupart des cas, la production est industrielle, c’est pourquoi beaucoup pensent que la durabilité pourrait être compromise. Bien sûr, certains fabricants de nouveaux aliments et d’aliments végétaliens servent également d’exemples négatifs. Mais ce n’est pas la règle. Toute personne qui décide de manger des aliments végétaliens devrait donc toujours effectuer un contrôle de qualité et mettre à l’épreuve les aliments, leur production et leur origine.

EmTech Allemagne – les nouvelles tendances sont présentées

La nouvelle industrie alimentaire est en plein essor. De nombreux experts et start-ups se sont déjà réunis à EmTech Germany pour développer les dernières tendances les plus durables. Ce qui sera dans l’assiette demain doit être discuté en détail et planifié aujourd’hui. Car New Food a également besoin d’un temps de préparation pour que tout puisse être mis en œuvre comme prévu. L’avenir de l’alimentation joue un rôle majeur à EmTech Germany. Entre autres choses, les experts échangeront également des idées sur les possibilités de modifier la production alimentaire. La façon dont cette production est actuellement structurée, elle ne peut pas durer plus longtemps. Des changements novateurs sont nécessaires pour répondre aux demandes.

La nouvelle alimentation gagne en popularité aux États-Unis

Pendant longtemps, les États-Unis ont été connus pour leur consommation extrêmement élevée de viande. L’élevage industriel, en particulier, a fait l’objet d’une publicité négative pendant de nombreuses années. Les technologies enzymatiques et microbiennes ont désormais trouvé leur place aux États-Unis. GEA, dont le siège social se trouve au Danemark, a pu poser son premier mais important pied aux États-Unis avec une commande importante. En 2023, la production d’aliments à base de protéines végétales débutera au Nebraska. Non seulement en Europe, mais aussi aux États-Unis, la demande d’aliments durables présentant un excellent bilan environnemental augmente.

Nous sommes ce que nous mangeons. Ces dernières années, il ne suffit plus que la nourriture remplisse l’assiette. Une attention particulière est accordée à la durabilité, à la protection de l’environnement et au bien-être des animaux. Il est donc d’autant plus important que la nouvelle industrie alimentaire se distingue de plus en plus et suive les nouvelles tendances. L’alimentation du futur devra changer. L’élevage industriel ne sera pas durable à cette échelle. La pollution de l’environnement est telle qu’il faut repenser l’alimentation. De plus en plus de personnes se tournent vers les nouveaux aliments végétaliens et sans viande. Cette tendance va se développer, de nouvelles options alimentaires vont être créées. Les produits à base de plantes contenant des protéines vont bientôt déterminer notre vie quotidienne – et c’est une bonne chose. En effet, avec les bons choix alimentaires et le soutien de la nouvelle industrie alimentaire, il est possible de faire le bon pas vers la durabilité, le bien-être des animaux et la protection de l’environnement.

Source: EmTech 

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Que fait l’entreprise de bornes de recharge Ionity?

Que fait l’entreprise de bornes de recharge Ionity?

 Que fait Ionity ?

L’objectif de Ionity était de mettre en service 400 parcs de recharge avant la fin de l’année dernière. Ionity est une entreprise électrique émergente en Allemagne. Cependant, la coentreprise fondée par BMW, Ford, Daimler et Volkswagen pour mettre en place des stations de recharge rapide a rapidement rencontré des obstacles. À ce jour, seules 336 stations de recharge sont activement en service. On ne sait toujours pas ce qui se passera après la première phase de construction. Compte tenu de l’augmentation des ventes de voitures électriques, Ionity envisage de poursuivre l’extension significative de son réseau de recharge. Les fabricants à l’origine de la coentreprise, fondée en 2017, envisageraient également déjà un financement supplémentaire pour l’entreprise. L’objectif est d’éviter les longues files d’attente aux bornes de recharge en augmentant le nombre de bornes de recharge électrique disponibles. Cela a le mérite de ne pas dissuader davantage les acheteurs potentiels de véhicules électriques. Les actionnaires de Ionity ont également fait état d’une stratégie de croissance qui comprend une infrastructure de recharge performante dans toute l’Europe. « D’autres possibilités d’investissement sont en cours de discussion », poursuit-il dans une interview du PDG de Ionity, Michael Hajesch.

Hyundai comme partenaire

Le groupe Hyundai Motor, qui comprend les marques Hyundai et Kia, est partenaire de Ionity depuis 2020. Jusqu’à présent, chaque partenaire aurait apporté environ 200 millions d’euros à la société. Le financement supplémentaire est principalement destiné à permettre l’installation de nouvelles stations de recharge rapide dans les villes et sur les routes nationales moins fréquentées. Jusqu’à présent, Ionity s’est surtout concentré sur les autoroutes encombrées et n’a installé ses propres stations de recharge que dans certaines villes.

Exigences légales

Les ventes de voitures électriques sont en hausse dans la plupart des pays européens, mais il est impératif de disposer d’une infrastructure de recharge plus étendue pour pénétrer le marché général. Le retard pris dans le développement des infrastructures de recharge dans l’UE met en péril la rentabilité des voitures électriques, affirme Oliver Zipse, patron de BMW, qui est également à la tête de l’association des constructeurs européens ACEA. Il estime que les responsables politiques devraient agir rapidement et fixer à leurs États membres des objectifs contraignants pour le développement de l’infrastructure de recharge.

Ionity, un fournisseur de premier ordre

Avec le projet et l’entreprise Ionity, respectivement, les fabricants participants poursuivent une approche premium ; le kilowattheure (kWh) coûte déjà 79 centimes depuis 2020. D’autres fournisseurs au sein de l’UE sont nettement moins chers, mais Ionity veut s’en tenir à son prix actuel – prétendument pour des raisons financières, mais probablement aussi pour attirer les clients avec des offres spéciales à l’avenir. En outre, il se passe beaucoup de choses sur le marché. La rumeur court depuis des mois qu’Audi et Porsche prévoient leur propre réseau de recharge avec des services premium supplémentaires pour leurs clients, ce qui pourrait constituer un concurrent pour Ionity dans un avenir proche. Tous les participants à Ionity ne pensent pas que c’est une bonne idée. Nombreux sont ceux qui pensent que des réseaux de recharge plus fermés, tels que ceux utilisés par le pionnier de la voiture électrique Tesla, sont inutiles et rendent le marché inutilement cher. Polestar, la sous-marque de voitures électriques de Volvo, s’est récemment prononcée clairement contre les bornes de recharge propres ou privées.

Portrait de l’entreprise Ionity

L’entreprise commune Ionity exploite un réseau international de recharge de véhicules électriques sur les autoroutes européennes. En 2017, un groupe de constructeurs automobiles allemands a fondé Ionity dans le but d’intégrer la mobilité électrique pour les véhicules longue distance dans leurs futures gammes de produits. La première étape d’extension de 400 places pour le réseau de recharge à haute puissance, où de nombreux véhicules peuvent être rechargés sur des stations de recharge d’une puissance allant jusqu’à 350 kW, devrait effectivement être achevée d’ici fin 2020. Actuellement, l’expansion est d’environ 80%.

Histoire

En 2016, les principaux constructeurs allemands, ainsi que la société Ford, ont annoncé qu’ils allaient construire un réseau européen de recharge des véhicules électriques. La distance moyenne entre les stations de recharge sur les itinéraires définis ne doit jamais dépasser 120 kilomètres. La Commission européenne a approuvé la création d’une société commune en avril 2017. Le groupe BMW, Daimler AG, Ford Motor Company et le groupe Volkswagen ont participé à la fondation. Plus tard, l’ensemble du groupe Hyundai Motor a rejoint l’entreprise. Shell et Renault ont également soumis des offres pour un montant total d’un demi-milliard d’euros dans le cadre de leur recherche de nouveaux partenaires.

D’où vient le nom Ionity ?

Le nom de l’entreprise a été révélé en novembre 2017. Le nom est composé des termes Unity et Ion. L’objectif déclaré est de construire et d’exploiter un réseau de stations de recharge rapide de grande capacité pour les véhicules électriques le long des principaux corridors de transport européens. Le siège de Ionity est situé à Munich. En outre, une filiale avec des bureaux à Oslo a été créée. Ionity croit fermement à la mise en œuvre de l’électromobilité. Et encore plus directement dans l’électromobilité sans restrictions. Ionity veut que tout le monde puisse voyager avec un véhicule électrique. Tout aussi naturellement qu’il est possible aujourd’hui avec une voiture à essence. L’autonomie ou les stations de recharge ne devraient plus être un problème. Selon Ionity, la liberté de circulation doit également être garantie pour les véhicules électriques dans toute l’UE.

Source: Ionity

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Le promoteur de projets Pandion, basé à Cologne, vend un projet de développement de bureaux à Munich

Le promoteur de projets Pandion, basé à Cologne, vend un projet de développement de bureaux à Munich

Le gestionnaire d’investissement allemand Union Investment achète au promoteur Pandion un ensemble de bureaux de 44 700 m² à Munich. Pandion est l’un des plus importants développeurs de projets en Allemagne. L’achèvement du projet est prévu en 2024. Le projet accueillera 1 500 emplois. L’espace de bureaux a déjà été loué à l’Office allemand des brevets pour 15 ans. Selon la société d’analyse Thomas Daily, le prix d’achat est d’environ 600 millions d’euros. L’immeuble de bureaux est situé dans le quartier de Werksviertel, à l’est, et se trouve à proximité immédiate de la gare ferroviaire d’Ostbahnhof. Le projet de bureaux de Munich est également impressionnant en termes de durabilité : il bénéficie de la certification DGNB Gold et a reçu le Wired Score Gold.

PANDION AG : un important promoteur de projets de Cologne

Le projet de développement de bureaux de grand volume a été développé par Pandion. L’entreprise de Cologne, qui emploie 200 personnes, est l’un des développeurs de projets allemands les plus actifs. L’accent est mis sur les villes de Berlin, Bonn, Düsseldorf, Mayence, Munich et la région de Stuttgart. Le développement s’effectue dans les catégories résidentielles et commerciales. Un projet résidentiel exemplaire de Pandion est le « PANDION MIDTOWN » à Berlin-Friedrichshain.

Dans le secteur des bureaux, PANDION établit de nouvelles normes : avec des projets innovants, il s’agit de concevoir des « OFFICEHOME ». D’autres projets sont situés à Berlin, par exemple, comme le PANDION OFFICEHOME Ostkreuz ou à Stuttgart le PANDION OFFICEHOME Am Pragsattel. Le volume des ventes de Pandion a désormais atteint 5 milliards d’euros. L’entreprise est dirigée par Reinhold Knodel depuis 2002.

Acheteur de la propriété de 600 millions d’euros : Union Investment

Comme déjà mentionné, la propriété est en cours d’acquisition par « Union Asset Management Holding AG ». Il s’agit d’un important gestionnaire d’investissement allemand. Le principal actionnaire de cette société d’investissement est la DZ Bank. Union Investment gère des actifs de plus de 385 milliards d’euros. Un domaine d’investissement important est l’immobilier, qui est investi dans des fonds.

Source: Immobilienmanager

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